L’UPM salue la décision du MPO sur la rétention des prises accessoires de bar rayé

Shediac, 23 juin 2025 – L’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) est très satisfaite de la décision de la ministre des Pêches, Joanne Thompson, de permettre aux pêcheurs de gaspareau de l’est du Nouveau-Brunswick de conserver une partie du bar rayé qui se retrouve dans leurs filets.

« Ce sont des bonnes nouvelles.  Cela va permettre au ministère d’avoir plus de données sur l’espèce.  Nous allons aussi continuer de travailler avec le MPO pour que des pratiques de gestion saines qui permettent aussi à nos membres de continuer à pratiquer leur métier soient mises en place pour les années à venir, » explique le président de l’UPM, Réjean Comeau.

Ouverture au développement de marchés

Les pêcheurs de gaspareau peuvent dès maintenant garder, dans une même journée, un maximum de 500 bars rayés mesurant entre 50 et 65 cm et ce, jusqu’à la fin de la saison actuelle (environ une semaine).

Déjà, certaines poissonneries de l’est de la province offrent à leurs clients, du bar rayé frais, pêchés près de chez eux.  Pour les membres de l’UPM, il est très intéressant de voir que des marchés s’ouvrent rapidement pour cette pêche.  « Avec des méthodes de gestion qui prennent en considération toutes les parties et la réalité environnementale, il est possible de permettre une pêche commerciale au bar rayé pour nos pêcheurs côtiers, pour les Premières nations et de maintenir une pêche récréative tout en gardant la biomasse en santé. Le bar est un excellent poisson et une ressource dont il faut faire profiter le plus grand nombre, » ajoute le président de l’UPM.

Une nouvelle ère dans les relations avec le MPO

L’UPM se réjouit de la rapidité avec laquelle l’appel des pêcheurs sur ce sujet a été entendu par le gouvernement Carney.

« Cette décision est la première du nouveau gouvernement fédéral suite à nos demandes.  Nous espérons que c’est le signe que la ministre des Pêches et le nouveau Premier ministre sont à l’écoute et prêts à travailler avec nous pour assurer la santé et la pérennité de la pêche côtière et de nos communautés.  Nous avons beaucoup d’autres dossiers qui demandent une attention immédiate.  Pour la première fois depuis un bon moment, nous avons espoir que nous aurons une véritable collaboration avec nos élus fédéraux, » conclut Réjean Comeau.

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Pour renseignements :

Pascale Paulin

Communication – UPM

pascale@mfu-upm.com

(506)866-3420

La population de bar rayé du sud du golfe du Saint-Laurent est hors de contrôle et met en péril certaines pêches.

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La population de bar rayé du sud du golfe du Saint-Laurent est hors de contrôle

et met en péril certaines pêches. 

Tracadie, 9 juin 2025 – Les pêcheurs commerciaux de gaspareau qui pratiquent leur métier sur la rivière Miramichi sont sur le point d’abandonner.  Une population trop abondante de bar rayé rend leur pêche quasi impraticable.  Dans les dernières semaines, des pêcheurs membres de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) ont rapporté que le nombre de bars rayés qui entrent dans leur filet cette année est cinq fois plus important que l’an passé.

« Nos membres nous disent que l’an dernier, ils pouvaient prendre 5 000 bars dans leur filet.  Avec un énorme effort physique et du temps, ils arrivaient à faire le tri et à garder seulement le gaspareau. Cette année, c’est 25 000 bars qui peuvent se retrouver dans les filets.  Il est devenu impossible pour eux de faire le tri. Ils doivent remettre l’ensemble de leurs prises à l’eau. C’est donc un effort de pêche qui ne rapporte rien mais les pêcheurs doivent quand même payer leurs dépenses. Il y a quelque chose d’illogique et de non-économiquement viable dans tout ceci, » explique Martin Mallet, directeur général de l’UPM.

La pêche au gaspareau est une pêche commerciale destinée majoritairement à l’appât qui a rapporté près de 3 millions de dollars en 2023.

Le MPO sur la mauvaise voie

Depuis plusieurs années, l’UPM fait pression sur le ministère des Pêches et Océans pour que soit revue l’approche de la recherche scientifique sur le bar rayé.  « Le MPO nous a dit, en 2024, que selon l’évaluation scientifique, il y a eu une diminution de la population.  C’est difficile pour nous de le croire.  L’espèce déborde de son habitat naturel, les pêcheurs d’espèces riveraines en attrapent de plus en plus et nos pêcheurs de homard rapportent une abondance de ce poisson dans leurs casiers, » rapporte le directeur général de l’UPM. « D’autres situations nous préoccupent aussi, comme l’impact de la présence de bar rayé sur les populations d’éperlans.  Les pêcheurs et les amateurs d’éperlans ont constaté l’absence de ce poisson dans nos eaux l’hiver dernier. » 

L’UPM a fait des recommandations au MPO afin que les pêcheurs riverains et les pêcheurs de homard obtienne le droit de garder le bar rayé qui se trouvent dans les filets ou les casiers dans le but de s’en servir comme appât, d’émettre un quota commercial pour les pêcheurs membres de l’UPM et de revoir les points de référence pour une espèce en santé en tenant compte de la capacité de charge de l’écosystème de la rivière Miramichi.

« Le MPO n’adapte pas ses recherches et ses objectifs à une nouvelle réalité environnementale.  Il faut des années avant que ça se fasse! Pendant ce temps, il y a des pêcheurs et des industries qui sont à risque de disparaître. Il est grand temps que le mandat du MPO ait une composante de survie économique de nos communautés.  La préservation des espèces et des océans peut aller de pair avec la viabilité économique de nos régions côtières, » conclut Martin Mallet.

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Information :

Pascale Paulin

Communication, UPM

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Les membres de l’UPM remercient la communauté de son soutien dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard du nord du Nouveau-Brunswick

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Les membres de l’UPM remercient la communauté

de son soutien dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard

du nord du Nouveau-Brunswick

 

Shediac, le 24 mai 2024 – « Au nom de tous nos membres, de nos équipages et de nos familles, nous vous disons un très grand merci!  Vos encouragements et votre soutien ont été une grande source de motivation. »  C’est en ces mots que le président de l’Union des pêcheurs des Maritimes a voulu exprimer sa gratitude et celle de ses membres envers la communauté et les leaders qui ont joint leur voix à celle de l’UPM dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard du nord du Nouveau-Brunswick.

 

Rappelons que vendredi dernier, une baleine noire a été repérée au large des côtes de l’Île de Lamèque.  À la suite de la décision du MPO de fermer complètement la pêche pour 15 jours, les protestations ont fusées de toute part.

 

« Le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier a mené la charge du côté politique.  On a rarement vu un élu mettre sa communauté de l’avant comme ça.  Merci aussi au Forum des maires de la Péninsule acadienne pour sa réaction. Les membres de l’UPM investissent beaucoup dans le développement de nos communautés et vous pouvez compter sur nous pour être des alliés de premier ordre pour voir cette région s’épanouir, » lance monsieur Comeau.

 

L’UPM tient également à souligner l’appui de la ministre de l’Agriculture, Aquaculture et Pêches du Nouveau-Brunswick, Margaret Johnson pour son travail dans le dossier.

 

Pour Martin Mallet, directeur général de l'UPM, la communauté a non seulement démontré sa compréhension de l'importance du travail des pêcheurs côtiers, mais a également joué un rôle crucial dans la résolution de la crise. "Nos membres sont des professionnels dans leur domaine, ils ont un savoir unique et un impact énorme sur l'économie de la région. Le mouvement communautaire qui s'est rapidement rassemblé autour de nous, montrant sa valeur et son importance, est la preuve de ce que nous pouvons faire ensemble".

 

Pour l’Union des pêcheurs des Maritimes, la crise qui a été évitée de justesse démontre l’urgence du besoin d’établir un véritable dialogue entre les hauts fonctionnaires du MPO-Ottawa et les pêcheurs côtiers. « Nous sommes heureux que la ministre ait finalement compris notre message.  Mais ce qui s’est passé dans la dernière semaine, c’est la démonstration très claire que le MPO-Ottawa n’est pas branché sur la réalité de l’industrie.  Il doit y avoir des changements et nos membres et nos communautés peuvent compter sur l’UPM pour maintenir la pression pour ramener du respect envers les pêcheurs dans le fonctionnement du MPO, » conclut Réjean Comeau.

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Pour info :

UPM

shediac@mfu-upm.com

(506) 532-2485

La colère gronde de plus en plus chez les pêcheurs côtiers membres de l’UPM

Communiqué de presse

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Shediac, 21 mars 2024 – Les pêcheurs côtiers membres de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) en ont assez d’être ignorés par le gouvernement fédéral et sont prêts à changer de méthodes pour faire entendre leurs doléances. Réunis pour leur Congrès annuel à Moncton plus tôt cette semaine, ils ont commenté longuement le traitement que leur réserve le ministère des Pêches et des Océans depuis plusieurs années.

 

« Le gouvernement fédéral oublie que l’industrie des produits de la mer, ça commence avec les pêcheurs. La pêche côtière est un moteur économique capital pour nos régions. On ne comprend pas comment le MPO et l’ensemble du gouvernement peuvent nous ignorer et même nous exproprier de nos pêches comme ils le font», explique Réjean Comeau, président de l’UPM.

 

Les menaces à notre industrie

 

C’est sous ce thème que se sont tenues les délibérations du 43e Congrès de l’UPM. Et les menaces sont très claires pour les membres :

-       L’exclusion des pêcheurs côtiers des décisions qui les concernent et les ententes cachées entre le gouvernement et les Premières Nations.

-       La mauvaise gestion faite par le MPO de différentes espèces de prédateurs qui malmènent les stocks (ex. : bar rayé, phoques gris) et par conséquent le déclin et la fermeture de nos pêches comme celles du maquereau et du hareng.

-       Le manque de courage du gouvernement quand vient le temps de faire respecter ses propres règles envers le braconnage.

-       La prise de contrôle du secteur de la transformation par des multinationales.

 

« Certains d’entre nous étaient au Seafood Expo North America  à Boston la semaine dernière. C’était incroyable de voir le gouvernement fédéral et les gouvernement provinciaux se péter les bretelles sur la qualité de nos fruits de mer. On aurait pu croire que c’est eux qui vont pêcher la ressource.  Quand on voit ça, on s’attend à plus de considération de la part de nos gouvernement, » rajoute Réjean Comeau.

 

Depuis des années, les membres de l’UPM ont tenté la voie de la négociation et de la discussion avec les autorités, mais en vain. « Nos membres en ont assez d’être traités comme des citoyens de 2e classe. On a des familles et des communautés qui comptent sur nous. Qu’est-ce qui va arriver à nos régions côtières quand il y aura tellement de barrières à notre métier qu’on devra arrêter de pêcher ? » lance le président de l’UPM.

 

Les membres présents au Congrès ont mentionné à plusieurs reprises que des moyens de pression plus costauds devaient être envisagés.

 

« Le mécontentement est très réel et comme les discussions ne mènent à rien, nous devrons nous tourner vers d’autres méthodes de négociations, » conclut monsieur Comeau.

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Pascale Paulin, directrice des communications

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