Les membres de l’UPM remercient la communauté de son soutien dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard du nord du Nouveau-Brunswick

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Les membres de l’UPM remercient la communauté

de son soutien dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard

du nord du Nouveau-Brunswick

 

Shediac, le 24 mai 2024 – « Au nom de tous nos membres, de nos équipages et de nos familles, nous vous disons un très grand merci!  Vos encouragements et votre soutien ont été une grande source de motivation. »  C’est en ces mots que le président de l’Union des pêcheurs des Maritimes a voulu exprimer sa gratitude et celle de ses membres envers la communauté et les leaders qui ont joint leur voix à celle de l’UPM dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard du nord du Nouveau-Brunswick.

 

Rappelons que vendredi dernier, une baleine noire a été repérée au large des côtes de l’Île de Lamèque.  À la suite de la décision du MPO de fermer complètement la pêche pour 15 jours, les protestations ont fusées de toute part.

 

« Le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier a mené la charge du côté politique.  On a rarement vu un élu mettre sa communauté de l’avant comme ça.  Merci aussi au Forum des maires de la Péninsule acadienne pour sa réaction. Les membres de l’UPM investissent beaucoup dans le développement de nos communautés et vous pouvez compter sur nous pour être des alliés de premier ordre pour voir cette région s’épanouir, » lance monsieur Comeau.

 

L’UPM tient également à souligner l’appui de la ministre de l’Agriculture, Aquaculture et Pêches du Nouveau-Brunswick, Margaret Johnson pour son travail dans le dossier.

 

Pour Martin Mallet, directeur général de l'UPM, la communauté a non seulement démontré sa compréhension de l'importance du travail des pêcheurs côtiers, mais a également joué un rôle crucial dans la résolution de la crise. "Nos membres sont des professionnels dans leur domaine, ils ont un savoir unique et un impact énorme sur l'économie de la région. Le mouvement communautaire qui s'est rapidement rassemblé autour de nous, montrant sa valeur et son importance, est la preuve de ce que nous pouvons faire ensemble".

 

Pour l’Union des pêcheurs des Maritimes, la crise qui a été évitée de justesse démontre l’urgence du besoin d’établir un véritable dialogue entre les hauts fonctionnaires du MPO-Ottawa et les pêcheurs côtiers. « Nous sommes heureux que la ministre ait finalement compris notre message.  Mais ce qui s’est passé dans la dernière semaine, c’est la démonstration très claire que le MPO-Ottawa n’est pas branché sur la réalité de l’industrie.  Il doit y avoir des changements et nos membres et nos communautés peuvent compter sur l’UPM pour maintenir la pression pour ramener du respect envers les pêcheurs dans le fonctionnement du MPO, » conclut Réjean Comeau.

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UPM

shediac@mfu-upm.com

(506) 532-2485

La colère gronde de plus en plus chez les pêcheurs côtiers membres de l’UPM

Communiqué de presse

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Shediac, 21 mars 2024 – Les pêcheurs côtiers membres de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) en ont assez d’être ignorés par le gouvernement fédéral et sont prêts à changer de méthodes pour faire entendre leurs doléances. Réunis pour leur Congrès annuel à Moncton plus tôt cette semaine, ils ont commenté longuement le traitement que leur réserve le ministère des Pêches et des Océans depuis plusieurs années.

 

« Le gouvernement fédéral oublie que l’industrie des produits de la mer, ça commence avec les pêcheurs. La pêche côtière est un moteur économique capital pour nos régions. On ne comprend pas comment le MPO et l’ensemble du gouvernement peuvent nous ignorer et même nous exproprier de nos pêches comme ils le font», explique Réjean Comeau, président de l’UPM.

 

Les menaces à notre industrie

 

C’est sous ce thème que se sont tenues les délibérations du 43e Congrès de l’UPM. Et les menaces sont très claires pour les membres :

-       L’exclusion des pêcheurs côtiers des décisions qui les concernent et les ententes cachées entre le gouvernement et les Premières Nations.

-       La mauvaise gestion faite par le MPO de différentes espèces de prédateurs qui malmènent les stocks (ex. : bar rayé, phoques gris) et par conséquent le déclin et la fermeture de nos pêches comme celles du maquereau et du hareng.

-       Le manque de courage du gouvernement quand vient le temps de faire respecter ses propres règles envers le braconnage.

-       La prise de contrôle du secteur de la transformation par des multinationales.

 

« Certains d’entre nous étaient au Seafood Expo North America  à Boston la semaine dernière. C’était incroyable de voir le gouvernement fédéral et les gouvernement provinciaux se péter les bretelles sur la qualité de nos fruits de mer. On aurait pu croire que c’est eux qui vont pêcher la ressource.  Quand on voit ça, on s’attend à plus de considération de la part de nos gouvernement, » rajoute Réjean Comeau.

 

Depuis des années, les membres de l’UPM ont tenté la voie de la négociation et de la discussion avec les autorités, mais en vain. « Nos membres en ont assez d’être traités comme des citoyens de 2e classe. On a des familles et des communautés qui comptent sur nous. Qu’est-ce qui va arriver à nos régions côtières quand il y aura tellement de barrières à notre métier qu’on devra arrêter de pêcher ? » lance le président de l’UPM.

 

Les membres présents au Congrès ont mentionné à plusieurs reprises que des moyens de pression plus costauds devaient être envisagés.

 

« Le mécontentement est très réel et comme les discussions ne mènent à rien, nous devrons nous tourner vers d’autres méthodes de négociations, » conclut monsieur Comeau.

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